ATSA reconnaît que Halifax est située dans le territoire non cédé Mi’gma’gi, un territoire ancestral et non cédé qui appartient au peuple Mi’gmaq. Nous respectons l'histoire, les langues et les cultures des Premières nations et des Mi’gmaq de ce territoire, dont la présence continue d'enrichir notre communauté.Nous faisons cette reconnaissance comme un acte de réconciliation et de gratitude envers ceux dont nous habitons le territoire ou que nous visitons
Les épisodes à Halifax font partie du balado Cuisine ton Quartier | Villes de l’Est.
1. Moussa Sangaré-Ponce
Moussa alias Denzel Subban : un musicien francophone de Halifax qui laisse sa marque
Dans cet épisode, l’artiste rappeur Moussa Sangaré-Ponce nous livre son témoignage et nous raconte la relation complexe qu’il a au français du Québec et au français des acadiens de Nouvelle Écosse. D’origine Malienne et Chilienne, Moussa préfère le phrasé français pour le rap et compose toujours dans cette langue. Il nous fait même entendre un extrait de la chanson Concessions à Montréal par Mike à Vik, sur laquelle il a collaboré. À Halifax, il est plus souvent immergé dans l’anglais que dans le français ; mais la musique (et son chien) le ramènent toujours à la langue française.2. Ariane Irasubiza et Laurie Martin-Muranyi
L’engagement de la jeunesse francophone : une mission importante pour Ariane, Laurie et toute l’équipe du CJP
Dans cet épisode, Annie rencontre deux femmes exceptionnelles qui oeuvrent à Halifax : Ariane Irasubiza et Laurie Martin-Muranyi. Ariane, originaire du Rwanda, est une jeune étudiante récemment arrivée dans la province qui a reçu un prix de civisme pour son engagement et son leadership dans la communauté. Elle travaille avec Laurie comme représentante de son école pour le CJP (Conseil Jeunesse Provincial). Laurie, quant à elle, est directrice générale du Conseil jeunesse provincial de la Nouvelle-Écosse et se considère passionnée des enjeux de jeunesse. Originaire de Montréal, elle a la Nouvelle Écosse tatouée sur le coeur et se retrouve souvent à conseiller aux visiteurs quoi faire dans sa province. Ensemble, elles se poseront la question suivante : comment vivent les jeunes francophones immigrants à Halifax ?3. Mervat Ismail et Emmanuel Nahimana
Le charme de la Nouvelle-Écosse, racontée par deux immigrants très impliqués
Nous entendons ici les parcours de Mervat Ismail et Emmanuel Nahimana qui évoquent le charme de la Nouvelle Écosse, la province à laquelle ont immigré depuis plus de dix ans. Emmanuel Nahimana, qui a une réputation importante dans le secteur de l’immigration à Halifax, est le directeur adjoint de la Fédération Acadienne et l’ancien gestionnaire à Immigration francophone Nouvelle-Écosse. Il prend la parole en premier et promeut le dynamisme de la province, ‘petite par territoire mais grande par son histoire’. S’ajoute ensuite à la conversation Mervat Ismail, qui travaille pour le Réseau des Aînés de la Nouvelle Écosse. Ensemble, ils abordent aussi ce qui les attire de Halifax et la diversité des services offerts par les organismes et centres communautaires. C’est une opportunité de comprendre les différentes bifurcations qui ont mené au fait qu’ils se retrouvent là où ils en sont, à tendre la main aux prochains immigrants à Halifax.4. Zoë Comeau
Un théâtre (dé)assimilé, décomplexé et politisé à Halifax !
Annie rencontre ici la représentante et fondatrice d’un théâtre francophone en Nouvelle Écosse, Zoé Comeau. Avec l’aide d’Olivier Blais et Marianne Labrie, Zoé inaugure le Théâtre DesAssimilés en 2018, et c’est une compagnie ayant comme but d’apporter le théâtre de langue française au public d’Halifax et de promouvoir la croissance du monde artistique francophone en Nouvelle-Écosse. Dans cette entrevue, l’artiste francophone Zoé explique les intentions de sa compagnie et raconte aussi d’autres de ses projets qui touchent à la sexualité et l’identité. Le Théâtre DesAssimilés donne aussi des ateliers d’improvisations deux fois par mois et présente souvent des spectacles d’impro bilingue.5. Placide, Divi, Armand et Corneille (noms de famille inconnus)
Mavillette : un endroit paisible pour étudier et se retrouver
Nous rencontrons ici quatre hommes immigrants vivant ensemble à Mavillette, issus de la République Démocatrique du Congo qu’Annie Roy a eu la chance de rencontrer lors de son voyage en Nouvelle Écosse. Croisés de manière plus spontanée, Armand, Corneille, Divi et Placide ont expliqué à Annie ce qui les a tous les quatre poussé à non seulement quitter la RDC mais choisir l’université Ste-Anne à Mavillette en Nouvelle Écosse. Cette conversation conviviale et spontanée saura vous charmer et vous informer, surtout qu’elle traite des différences entre le Congo et la Nouvelle Écosse et des différentes étapes de l’immigration.