ATSA reconnaît qu’elle a effectué ses entrevues au Nouveau-Brunswick, sur le territoire traditionnel non cédé des peuples Wolastoqiyik, Mi’kmaq et Peskotomuhkati. Nous honorons les gardiens du savoir et de ces terres, et souhaitons bâtir des relations pacifiques et respectueuses avec eux. Nous rendons hommage aux anciens, passés et présents, et aux descendants de cette terre.
1. Arianne Melara Orellana et Sara Azhari
À Bathurst : une conversation honnête en nature
Partie à la découverte du Nouveau-Brunswick, Annie Roy rejoint les amies Arianne Melara Orellana et Sara Azhari à Bathurst pour ce premier épisode en pleine nature. Les deux femmes sont des dirigeantes dévouées qui travaillent au sein d’organismes communautaires au Nouveau-Brunswick. Elles ont un regard particulier sur la province en tant qu’immigrantes francophones. Née au Maroc, Sara a beaucoup à raconter sur son expérience ici au Nouveau-Brunswick et des joies rencontrées depuis les quatre années qu’elle vit au Canada. Originaire du Salvador, Arianne quant à elle est trilingue en espagnol, anglais et français et s’est engagée auprès des enjeux tels que l’immigration, la jeunesse, l’inclusion interculturelle et la justice sociale. Acadienne de cœur et fière résidente de Belle-Baie, Arianne croit dans l’importance de l’innovation, d’établir des relations porteuses et de redonner à sa communauté.
2. Marie-Luce Quéverdo et Marie-Thérèse Landry
Musique et danse aérienne à Moncton, et dans toute la province !
Rendue à Moncton, Annie Roy rencontre ensuite deux femmes fortement impliquées dans le domaine des arts au Nouveau-Brunswick. En quête d’une expérience à l’étranger avec son conjoint, En quête d’une expérience à l’étranger avec son conjoint, Marie-Luce, une danseuse d’origine française et créatrice de danse-escalade, a créé sa propre compagnie de danse aérienne une fois installée à Moncton. Elle constate à quel point le cirque à Moncton est en expansion. Marie-Thérèse Landry contribue elle aussi à la conversation avec sa très grande connaissance du milieu des arts dans la province. Marie-Thérèse a en effet consacré sa vie professionnelle à la francophonie et aux échanges interculturels, notamment entre la France et le Canada. Elle est un exemple pour sa communauté et les autorités françaises se réjouissent de la voir rejoindre les membres éminents de son ordre. Dans l’épisode, les deux rappellent l’importance de chercher des lieux inhabituels pour infuser l’art dans la société et de bien connaître les programmes culturels disponibles aux artistes.
3. Honorine Ngountchoup, Amenan N’Guessan, Moulay Ahmed Chbihi
Le choc de l’adaptation, l’intégration et l’affirmation
Dans cet épisode percutant, trois artistes francophones avec des racines africaines (Côte d’Ivoire, Cameroun et Maroc) discutent avec éloquence des différents chocs qu’iels ont vécu dans leur immigration au Nouveau-Brunswick. Moulay Ahmed Chbihi, saxophoniste et percussionniste, ouvre le bal en évoquant les difficultés dans l’accueil que sa famille et lui ont reçu. Les adolescent·es surtout, dit-il, n’ont pas toujours les outils pour accueillir les nouveaux·elles arrivant·es. Ensuite, on parle avec Amenan qui, grâce à sa chaîne Youtube internationale l’Éveil Ivoirien, défait des mythes souvent reçus sur le Nouveau Brunswick. Même si officiellement bilingue, immigrer dans la province peut poser plusieurs obstacles pour les francophones. ‘On ne t’attend pas’, prévient-elle. Enfin, l’artiste et poète Honorine, dite Honry Latoile, nous partage un extrait de ses écrits. Elle rappelle l’importance de bien connaître l’histoire et les réalités de la terre d’accueil et nous parle de sa pratique artistique de poète.