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Saint-Michel-Villeray-Parc-Extension

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1. Témoignante anonyme

Fuir pour sa vie

Participante au projet « Ombres d’exil » de l’artiste Camille Courier, cette témoignante préfère taire son identité. Elle a du fuir sans sa famille son pays suite à son entrée en politique pour sauver sa vie. Elle nous témoigne son exil et son intégration au Canada accompagnée notamment par l’organisme Petites-Mains et nous livre un beau message d’amour.

2. Forum Jeunesse Saint-Michel | Mohammed Noredine Mimoun

Intégration jeunesse

Mohamed Noredine Mimoun, né en Algérie et étudiant en France, migre au Québec avec sa famille suite aux émeutes des banlieues françaises en 2005-2006. Bénévole puis membre du Forum Jeunesse de Saint-Michel, Mohamed surnommé « Momo » par les jeunes, nous témoigne son dévouement communautaire. Organisme à but non lucratif, membre de la table de concertation du quartier Saint-Michel en santé, le Forum accueille et accompagne les 12-30 ans au travers différents programmes comme le passeport bénévole vers l’emploi, prise de parole et opinion (radio, capsules vidéo) et les activités artistiques, politiques et citoyennes.

3. Camille Courier

Dessins collectifs

Camille Courier, artiste française et enseignante en arts visuels, termine actuellement une recherche création au doctorat en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle s’interroge sur les relations entre les gestes de dessiner, les parcours d’exil actuels et les émergences micropolitiques. Dans le cadre de la consultation publique sur le racisme et la discrimination systémique du CRIC (Carrefour de Ressources en Interculturel), Camille monte le projet « Ombres d’exil-Montréal 2019-20 ». Elle invite douze femmes récemment immigrées rencontrées via l’organisme « Petites Mains », à participer et répondre en dessinant. Ces ateliers de dessin en grand format ont eu lieu pendant 11 semaines à l’automne 2019, dans les locaux de « Petites Mains » et aussi pour certains dans la salle d’expérimentation de Hexagram – Réseau de recherche création en arts, cultures et technologies. Camille nous raconte son travail avec les femmes immigrantes et comment elle leur apprend à dessiner leurs ombres portées, à plusieurs, avec l’ensemble du corps, en écoutant leurs ressentis intérieurs et sans juger l’esthétisme du dessin. 

4. La Maison d'Haïti | Marjorie Villefranche

Une maison pour tout le monde

Marjorie Villefranche, directrice de La Maison d’Haïti, a immigré au Québec en 1964 à l’âge de 12 ans. Elle nous confie son chemin de vie et les difficultés rencontrées lors de son intégration, nous témoigne l’évolution de son quartier Saint-Michel transformé par la force de ses habitants et celle des organismes communautaires. Grâce à la Maison d’Haïti, fondée en 1972, Marjorie a pu se rapprocher de sa culture haïtienne et apprendre à mieux la connaître en tant qu’adulte. L’organisme prône l’apprentissage par l’exemple et propose différents programmes de soutien, d’accueil et d’aide à l’installation des nouveaux arrivants ; notamment le programme de francisation, le programme pour les femmes par les femmes, la coordination jeunesse, la coordination famille, la coordination d’intégration et le centre des arts.

5. Nahomie Desronvil

En quête d’identité

Nahomie Desronvil, née à Port-au-Prince en Haïti, a migré au Québec vers l’âge de 5 ans avec sa famille. Elle nous témoigne son parcours, son intégration, son indépendance familiale et ses réflexions sur la question de l’immigration. 

6. Ariana Pirela-Sanchez

Dansez-vous ?

Ariana Pirela-Sanchez est vénézuélienne d’origine espagnole. Ses envies de découvrir une nouvelle langue, des nouvelles cultures et de danser la vie l’ont mené jusqu’au Québec en 2010. Chorégraphe interprète en danse contemporaine, Ariana met un point d’honneur à défendre ses origines et son histoire personnelle construit grâce aux mémoires collectives de son pays pour aider les autres à accepter qui ils sont. Son projet artistique gravite principalement autour des conditions de la femme, pays riche ou pauvre, et la symbolique du travail accompli par leurs mains comme bercer son enfant, travailler la terre, etc. En parallèle, la danseuse enseigne le yoga, la danse, donne des entrainements et aide les gens à se connecter avec leur corps.

7. TCRI | Laurence, Neal & Marie-Claire

Concertons-nous, tous ensemble

Laurence Lefebvre-Beaulieu, Neal Santamaria et Marie-Claire Rufagari nous raconte la TCRI, la Table de Concertation des organismes au service des personnes Réfugiées et Immigrantes. Première table de concertation au Québec fondée il y a 40 ans, celle-ci regroupe 153 organismes communautaires nationaux qui accompagnent les migrants dans leur processus d’installation au Québec via notamment l’employabilité, la francisation, le jumelage interculturel, le parrainage et le service de défense des droits. » La TCRI s’inscrit dans le mouvement de l’action communautaire autonome en déployant son expertise comme agent de transformation et de développement social ».

8. Mohamed Mara dit Ginola Lélé

De la Guinée au Québec

Mohamed Mara aka Ginola Lélé vient de Guinée-Conakry en Afrique de l’Ouest. Arrivé au Québec le 26 décembre 2009, Ginola Lélé, artiste musicien et danseur, fonde le groupe artistique Benkadi, qui remporte le Syli de bronze du Festival Nuits d’Afrique en 2012. Il nous confie sa passion pour la musique, son parcours de vie, ses difficultés à s’intégrer dans la société québécoise et celles de vivre de son art… Ce qui l’a donc décidé à reprendre l’école et terminer son secondaire au Québec afin de réaliser un rêve, celui d’être préposé pour pouvoir aider son prochain. « L’union fait la force ».

9. Tania Casaubon

Recettes de famille textilisées

Tania Casaubon, mexicaine d’origine franco-allemande, a migré au Québec à l’âge de 6 ans avec sa famille. Elle nous témoigne son intégration rapide et les changements majeurs de leur départ. Aujourd’hui artiste en arts visuels, Tania s’intéresse à la question du territoire et comment cette identité territoriale est gravée en soi. Dans un désir de renouer avec sa famille mexicaine, l’artiste crée le projet « Historias de cocina », des recettes de famille retranscrites dans un livre d’art textile.

10. La Maison Bleue | Amélie Sigouin

Briser les silos culturels à travers la maternité

Amélie Sigouin dirige La Maison Bleue qui assure un suivi humain de la grossesse jusqu’aux 5 ans de l’enfant, pour les mamans et tous les membres de sa famille. Elle oeuvre auprès d’une population majoritairement immigrante proportionnellement à la composition du quartier et propose des opportunités de rencontre, d’échange et d’ancrage des familles du quartier à travers la maternité.

11. Lilyane Rachédi

Deuil migratoire

Lilyane Rachédi, française d’origine algérienne, est arrivée au Québec il y a 25 ans. Ph.D. et travailleuse sociale de formation, Lilyane s’intéresse aux familles immigrantes et leur intégration, les récits de vie en migration, l’intervention culturelle et la mort en contexte migratoire. L’universitaire se penche sur la question du deuil et des rituels funéraires, comment est-il vécu loin de chez soi et souligne l’importance de briser le silence de la mort.

12. Kiran Ambwani

Donner la parole par la photographie

Kiran Ambwani, photographe documentariste indépendante à Montréal et d’origine indienne, a quitté son pays il y a 24 ans. « people person » passionnée par les gens, l’interaction humaine et les connexions, Kiran vient en aide aux populations plus marginalisées et moins favorisées. Elle se sert de son art et de la photographie pour motiver les populations à risques et donne des ateliers photos basés sur la méthode photovoix afin de mettre en valeur leur parole. Les participants sont invités à explorer des problématiques ou solutions via la prise de photo. Boucler la boucle, est un exemple de son travail, les fruits récoltés d’un projet en photovoix. L’artiste « propose une version intime du quotidien des habitants des bidonvilles de Mumbai à travers le regard de ses enfants et montre la beauté et leur résilience malgré la pauvreté qui les entoure ».

Parc Jarry

Au cours de cette promenade, vous en apprendrez davantage sur

Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, un arrondissement de 143 853 habitant.e.s, où 41,8 % de la population est issue de l’immigration. Les cinq principaux pays d’origine des immigrant.e.s sont, dans l’ordre d’importance: Haïti, l’Algérie, le Vietnam, l’Italie et le Maroc.*

*Sources: Montréal en statistiques – BINAM mars 2019


Pour commencer le parcours sonore tout en découvrant le quartier, rendez-vous au parc Jarry, en vélo, ou en utilisant les transports en commun!


Adresse

Parc Jarry, 
285 Rue Gary-Carter,
Montréal, QC H2R 2W1

Transports
Métro : ligne bleue – arrêts De Castelnau ou Parc ; ligne orange – arrêt Jarry
Bus : 55, 363, 52, 193, 135

ATSA et ses partenaires tiennent à souligner que le projet Cuisine ton quartier-Montréal se trouve sur le territoire traditionnel non cédé des Kanien’keha:ka (Mohawks), qui a longtemps servi de lieu de rassemblement et d’échange entre les nations.

Les organismes artistiques et communautaires de Halifax et Dartmouth

Au cours de cette promenade, vous en apprendrez davantage sur les nouveaux.elles arrivant.e.s francophones de Nouvelle Écosse ainsi que sur la population francophone acadienne. Nous avons eu de multiples partenaires uniques dans cette aventure : l’Immigration Francophone de la Nouvelle Écosse (IFNE), le Réseau des Ainés de la Nouvelle Écosse (RANE) et le Conseil Communautaire du Grand-Havre. Apprenez-en plus sur cette magnifique province et les personnes qui y habitent grâce à l’appui du Conseil Communautaire du Grand-Havre, en marchant dans un parc urbain unique !


Pour commencer le parcours sonore tout en découvrant un quartier de Dartmouth, rendez-vous au parc Dartmouth Commons. On vous encourage d’en faire la découverte en utilisant le bus, en vous y rendant à pied ou à vélo.


Adresse
4 Windmill Rd, Dartmouth, NS
Le jardin communautaire se trouve à l’intersection de la rue Thistle et Wyse.
Transports
Ligne 62, 54, 55

 

ATSA reconnaît que Halifax et Dartmouth sont situés dans le territoire non cédé Mi’gma’gi, un territoire ancestral et non cédé qui appartient au peuple Mi’gmaq. Nous respectons l’histoire, les langues et les cultures des Premières nations et des Mi’gmaq de ce territoire, dont la présence continue d’enrichir notre communauté.Nous faisons cette reconnaissance comme un acte de réconciliation et de gratitude envers ceux dont nous habitons le territoire ou que nous visitons.

En partenariat avec

La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, Moncton

Au cours de cette promenade, vous en apprendrez davantage sur les nouveaux.elles arrivant.e.s francophones du Nouveau-Brunswick ainsi que sur la population francophone acadienne. Notre partenaire, la SANB « est la structure de représentation politique de l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Elle est vouée à la défense et à la promotion des droits et des intérêts de la communauté acadienne et francophone de la province. » Apprenez-en plus sur cette magnifique province et les personnes qui y habitent grâce à l’appui de la SANB, en marchant dans un parc urbain unique !

Sources: Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick


Pour commencer le parcours sonore tout en découvrant un quartier de Moncton, rendez-vous au parc des arts du Sommet et visitez le centre culturel Aberdeen en utilisant le bus, en vous rendant à pied ou à vélo.


Adresse
Parc des arts du Sommet
140 Botsford St, Moncton, NB E1C 4X5
Transports
Ligne 51, 66 et 64

ATSA reconnaît qu’elle a effectué ses entrevues au Nouveau-Brunswick, sur le territoire traditionnel non cédé des peuples Wolastoqiyik, Mi’kmaq et Peskotomuhkati. Nous honorons les gardiens du savoir et de ces terres, et souhaitons bâtir des relations pacifiques et respectueuses avec eux. Nous rendons hommage aux anciens, passés et présents, et aux descendants de cette terre.

En partenariat avec